Les rhododendrons comptent parmi les plantes de terre acide les plus connues mais d’autres comme l’Andromède ou l’enkianthus méritent une place de choix au jardin. En France, on appelle plantes de terre de bruyère toutes les espèces qui ne poussent qu’en terre acide, c’est un terme qui porte à confusion car il existe des terres acides qui ne sont pas des terres de bruyère. Ce nom date du siècle passé, on utilisait alors la couche humifère des régions où poussait la bruyère. A présent, on dispose de mélanges composés avec soin et équilibrés à l’acidité contrôlée et aux éléments nutritifs bien dosés.
L’acidité d’une terre se mesure avec une échelle donnant le potentiel hydrogène des molécules d’où l’abréviation pH, les jardineries vendent des « pH-mètres » pour effectuer cette mesure chez soi dont la table des valeurs va de 0 à 14. Le chiffre 7 indique la neutralité : c’est le pH de l’eau pure, ni acide ni alcaline, une terre acide possède un pH inférieur à 7, le plus courant étant autour de 5 ou 6, c’est aux alentours de ce chiffre qu’une terre accepte le plus d’espèces de jardin. En dessous de 4 ou 5, on cultive des plantes de tourbière spécifiques.
Les vedettes de terre acide:
Les azalées et les rhododendrons comptent parmi les plantes de terre acide les plus connues. Pour les botanistes, il n’existe que des rhododendrons. D’un autre coté, les pépiniéristes font toujours la différence car les azalées sont plus touffues, souvent basses et à végétation uniforme, leurs coloris sont clairs : blanc, rose, rouge ou jaune https://www.prestigemaison.com/plantes-de-terre-acide-rhododendrons-et-azalees/
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